Brunes VS Blondes
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 Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre

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Emie Handerson.T

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MessageSujet: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeSam 14 Fév - 13:37

Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? Alors, là, je suis complètement choquée par ton attitude ! Quelle honte !

Ding, Ding, Ding…Pourquoi les réveils ont la sale manie de vous sortir de votre meilleur rêve ? Pourquoi, ils semblent se réjouir de leur petit son-désagréable et complètement inutile, car la plupart du temps on l’éteint et on se rendort- qui vous percent les oreilles ? Foutus réveils. Emie tapa violemment dans son petit appareil rouge, qui dégageait une mélodie, dont les paroles n’arrivaient pas à avoir un sens auprès de la demoiselle. Le son s’arrêta net, mais un bruit métallique retentit. Bah, il était tombé le réveil. Tant pis. Elle respira lentement, essayant de calculer le nombre d’inspirations et d’expirations. 1, 2, 4, 5,6…Mais quel jour étions-nous ? Quelle heure était-il au juste ? Et n’avait-elle pas cours aujourd’hui ? Oh ! Mais oui ! Nous étions le 14 et un jour de cours, et elle était sans doute en retard. Elle se releva précipitamment, les paupières grandes ouvertes.

« Flûte, de Flûte de merde… » Elle se dégagea de sa couette-moelleuse et tellement tentante – et se précipita dans la salle de bain, qui se trouvait en face de sa chambre. Pas possible, comme elle arrivait à s’attirer tous les ennuis possibles et inimaginables ! Pour un premier jour, si elle arrivait en retard, ce ne serait pas très encourageant. Elle s’observa dans le miroir, puis grimaça. Un nid à la place des cheveux, et une tête d’après Guerre ! Bravo, Emie ! Elle se glissa dans sa douche, et décida qu’un lavage de cheveux, intensifs ne seraient que bénéfique. Pourquoi, fallait-il toujours qu’elle se retrouve, pile le jour où elle était en retard, avec un ravalement immense de façade à faire ? Pourquoi, n’était-elle pas naturelle même le matin ? Pourquoi elle avait un air de ressemblance frappant avec Cruella, lors de tous ses réveils ? Franchement, parfois on se demande si le Vendredi 13, ne frappait pas encore.

Une fois dépatouillée de tous ses problèmes physiques, et qu’elle fut prête, elle descendit précipitamment en bas et se mit rapidement à table. C’était ça le problème d’être seule dans une maison, suffisamment grande pour accueillir une famille. Elle portait un jean délavé-elle l’adorait, car celui-ci soulignait ses formes et on avait presque l’impression qu’elle était jolie !- et un petit haut à bretelle, noir, avec inscrit sur le côté, un petit : «Russia », à peine visible. Elle avait décidé d’être le plus simple possible aujourd’hui. Pour dire, elle portait ses converses noires. En bref, la simplicité. Ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval, formant des petites boucles brunes. Elle était à peine maquillée, juste un peu de crayon autour des yeux, pour souligner son regard enchanteur. Elle s’était permise de porter quelques bijoux. Autour de son poignet, son éternel bracelet de perles boisées, mais aussi quelques petits bracelets fins, de couleurs diverses. Une fois son déjeuner finit, ses dents impeccables-celles-ci étaient très droites, toutes blanches, absolument pas comparables aux dents de son enfance-, son cartable sur le dos, elle s’élança dehors.

20 minutes plus tard, elle était dans l’Université. Oh ! C’était beau ! Franchement canon, même ! Elle se sentait juste pas à sa place. Les premiers cours se passèrent dans un calme plat. Tant mieux, tant mieux ! Mais très vite, les grandes pauses arrivèrent. Il devait être midi, et tous le monde allaient à la cantine. Franchement, la demoiselle avait tout sauf faim. Son ventre s’écriait avec ardeur : « Pas manger ! Pas manger ! Pas manger ! ». Ok, on ne mange pas. Marchant lentement, essayant de passer le plus inaperçu possible, elle s’arrêta dans le couloir et fit mine de contempler avec attention, le panneau d’affichage. Héhé, tout dans la discrétion Miss Emie. Bon, essayons de résumer le mieux possible la situation. D’une part, elle était perdue- même franchement égarée- et ne savait où se dirigeait. D’autre part, elle était seule. Mais ça encore ce n’était pas un problème de taille ! Oh, ça non. Seulement, elle devait être bien seule dans un couloir quasiment vide. Et sa fausse concentration sur le panneau d’affichage était ridicule. Non, mais où elle avait la tête, des fois. Elle soupira, puis toujours les yeux fixés sur le panneau d’affichage, se laissa aller à quelques rêveries. Jusqu’à que quelqu’un vienne troubler le silence et les songes de la petite nouvelle…
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Edward Lewis

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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeLun 16 Fév - 0:31

    Los Angeles est très changeant selon les jours. Des gens emménagent, certains déménagent. Des gens se retrouvent, des gens se séparent. Et ceci n'est qu'une simple constation.

    Peut-être que l'unique chose qui reliait et rassemblait toutes les vies humaines étaient le réveil matinal. Ils différaient bien sûr, du bip stressant, aigu et continu, à la musique de son choix. C'est une petite sonnerie pré-enregistrée dans son mobile, qui tira Edward d'un sommeil plus profond que les nuits qu'il avait connu ces derniers temps. Relevant la tête qu'il avait enfoncé dans son oreiller, il chercha à tâtons le téléphone qu'il coupa en appuyant sur une touche, et émit un grognement rauque et grave, assez inhumain. Il aurait été le seul à ne pas être surpis d'être capable d'un tel bruit. Passant une main sur son visage puis dans ses cheveux cendrés, il s'étira et se retira du lit. Sans vraiment y penser, il se baissa pour ramasser la couverture qui avait glissé dans la nuit, recolta également les vêtements qu'il avait semé avant de sombrer en quelques secondes. Il les fourra dans un bac, et aperçut son reflet dans un miroir. Il s'y arrêta, et se toisa comme s'il se confrontait à lui-même. Qu'est-ce que tu veux petit niais, songeait-il, tu crois que tu me fais peur, avec ta tête de déterré ? Néanmoins, il remarqua le positif de ce sommeil réparateur; ses cernes qui avaient élus domicile sous ses yeux semblait-il, avaient disparus. Son menton était rapeux, il ressemblait à un sauvageon, décoiffé et mal rasé. Un petit sourire tira ses lèvres, et il s'ébroua pour se réveiller. Après une douche plus longue que nécessaire, histoire de mieux profiter de cette fatigue envolée qui l'avait surtout écrasé la veille où il était resté chez lui devant un écran télé, incapable de rien d'autre, il se rasa de près, enfila le jean plié posé sur le plan de travail de la salle de bain en marbre clair, et sortit pour fouiller dans son armoire. Il en sortit un tee-shirt à longue manche noir, et un pull à col V gris clair. Il était plus que prêt pour une entière journée bien vivante. Enfin.

    Enroulant rapidement une écharpe bordeau autour de son cou, il s'empara de son sac qu'il jeta sur son épaule, sans ressentir de poid véritable. Il sortit de l'appartement criant le vide, verrouilla la porte, et glissait les clefs dans sa poche avant de partir. Dehors l'air était léger, le ciel était gris perle. Il ne faisait pas trop froid, ou du moins la façon dont il était vétû l'empêchait de ressentir un quelconque froid. Jetant un oeil à son portable pour s'enquérir de l'heure, il vit également la date, et il pensa à Julia. Si on était le 14 il était impératif qu'il la voit, peut-être la croiserait-il durant la journée, et alors prévoirait-il sûrement quelque chose pour le soir même quand ils seraient débarassé des cours. Personnellement cette date, le 14 février, était une raison de plus à couver la jeune femme d'attention, bien qu'il en fût ainsi la plupart du temps.

    Arrivé à l'universitée, il avait des écouteurs dans les oreilles, et avait un visage absent et neutre. Placide. Il ne rencontra personne de connu, juste quelques visages de connaissances car il avait conversé peut-être un fois avec eux, auquel cas il les saluait vaguement d'un signe de tête et d'un demi sourire poli. Il passait dans un des couloirs principal, désert à cette heure, quand il s'aperçut que cette constatation était fausse. Une jeune femme, dont le visage ne lui rappelait rien, alors que la plupart de visage bien qu'inconnu n'étaient pas totalement étranger puisqu'ils partagaient le même établissement scolaire, regardait le panneau d'affichage d'un air songeur. Inconsciemment il ralentit ses pas, et s'arrêta complétement après l'avoir dépassé de quelques pas. Edward se tourna vers elle et retira un écouteur, il avait cette étrange sensation qu'il était incontournable de devoir lui parler. En premier il ouvrit la bouche, la referma, et l'inconnue se tourna vers lui, sûrement alerté par l'arrêt de ses pas.


« Besoin d'aide ? »


    Il était casiment sûr qu'elle était nouvelle. Sa mémoire était tout d'abord visuel, et il était sûr que s'il l'avait déjà vu, il ne l'aurait pas oublié, chaque personne était très différente et identifiable. De plus cette personne était doté d'un regard mémorable, assez intriguant par contraste avec ses cheveux sombres. D'un geste il appuya doucement sur son mp3 accroché à sa ceinture, coupant ainsi tout son qui pouvait nuir à ses capacités auditives. Et puis ce n'était pas tellement "poli" de parler à quelqu'un en ne l'écoutant... que d'une oreille. Quelque chose dans son visage éveillait vaguement quelque chose en lui. Sentiment qu'il prit pour de l'interêt, car la nouveauté était souvent la bienvenue au quotidien, bien que le sien soit parfait à ses yeux.
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Emie Handerson.T

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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeLun 16 Fév - 14:28

En premier temps, la demoiselle n’essaya même pas d’observer le nouvel arrivant. Elle entendait juste ses pas, essayant vaguement de savoir, si cette allure correspondait plus à un homme qu’à une femme. Cependant, ces capacités mentales et auditives étant un peu occupés par des songes bien plus intéressants, elle ne s’attarda pas dans la découverte merveilleuse du sexe de la personne qui marchait. Franchement, qu’est-ce qu’elle pouvait avoir l’air bête à contempler un pauvre panneau d’affichage. Cependant, elle fut attirée par un prospectus aux couleurs rouges et roses. Sur ce petit papier, bien coloré et richement décoré, elle vu écrit en gros : « Saint Valentin ! ». Euh…On était le combien déjà ? Emie exécuta un petit calcul dans sa tête des dates, et s’étonna à découvrir que c’était Aujourd’hui la Saint Valentin. Bah, en réalité, cette fête ne l’avait jamais attirée. Elle n’en avait réellement rien à faire. Peut-être parce qu’elle n’avait pas de « Petit-copain », avec qui partageait cette journée dite « Celle des amoureux ». Déjà, elle trouvait que cette date était complètement commerciale. Soudain, son oreille droite remarqua que les pas s’étaient arrêtés. Près d’elle, en plus ! Elle tourna instinctivement son regard vers la personne. Elle s’aurait donc, à qui appartenait ses pas. Allez, un gars ou une fille ? Sauf, qu’elle ne l’avait pas vu venir celle-là…

Bon, déjà c’était un jeune homme. Le seul truc, c’est qu’elle le connaissait. Enfin, non, elle ne le connaissait pas. Elle connaissait le Lui Enfant. Elle ouvrit grand la bouche, ses yeux écarquillés. Si elle n’était pas choquée par la situation, elle aurait rigolé de son visage. Et si tous les souvenirs n’avaient pas été aussi douloureux, elle s’en serait fortement amusée. Seulement, là c’était différent. Complètement différent. Non, non ! Il lui demanda si elle avait besoin d’aide, et sa première réaction, fut de refuser avec un signe de tête. Ses jambes commençaient à trembler. Ses jambes commençaient à trembler ?!! Elle sentit sa respiration se couper et son pouls accélérait. Précipitamment, elle se retourna, et posa une main, contre le panneau d’affichage, enfouissant sa tête dans le creux de son bras. Elle respirait comme si elle venait de courir un 100 mètres à toute vitesse. D’ailleurs, Emie aurait pu être douée pour la course, si le destin ne lui avait pas doté d’une respiration très mauvaise. Il suffisait qu’elle coure sur une petite distance, pour être rapidement à bout de forces. Elle était plutôt adroite de ses jambes. Beaucoup moins de ses mains, par contre. Mais revenons à notre histoire. Toujours haletante, elle sentait ses joues qui s’enflammaient. Non, elle rougissait en plus ? Bah, bravo Emie ! Elle aurait voulu crier, mais elle n’arrivait pas à sortir un mot. Sa gorge se coinçait. Mon Dieu…Pourquoi fallait-elle qu’elle retombe sur ce Garçon ? N’avait-elle pas suffisamment eu de mal chance dans son enfance, pour ne plus en avoir maintenant ? Foutu Vendredi 13. Mais hier, on n’était pas le 13 ? Bon, pas un vendredi, mais un treize, comme même ! Elle aurait du s'en souvenir. Hier c'était son anniversaire. Elle avait eu pleins d'argents ^^! Mais bon, cela ne changeait pas la situation. En plus de cela, Il la prendrait pour une folle. Qui est-ce qui réagit comme ça, alors que la personne lui propose juste son aide ? Se calmant, petit à petit, elle commença à réfléchir. Bon, maintenant, fallait trouver une excuse plutôt bien, pour justifier son étrange comportement. Elle releva la tête, enleva sa main de contre le panneau d’affichage et se redressa. Elle n’osait pas se retrouver de nouveau Face à lui. Et s’il se rappelait, d’elle ? S’il se souvenait de ce qu’elle avait été ? Une petite voix dans sa tête, s’exclama très amusée de la situation : « Mais en soit ce n’est pas si grave ! Tu as bien changé…Plus de dents déformées, et tu es plutôt mignonne maintenant ! Puis, il n’a du jamais te remarqué avant ! ». Sur ce point La Petite Voix avait raison. Seulement Emie savait qui était le garçon devant elle…

Edward Lewis. Elle se souvenait parfaitement de son nom. Cela semblait si loin maintenant. Maintenant elle avait 20 ans ! Oui, 20 ans, et elle arrivait encore à se sentir gênée vis-à-vis des souvenirs d’enfance. Parce qu’à l’époque, elle n’avait pas été ce qu’il y a de mieux. Cependant, il fallait se reprendre ! Son attitude était ridicule. Il la prendrait définitivement pour une folle. Elle respira un grand coup, elle se tourna. Elle afficha à un grand sourire, qui illumina son visage. Elle rougissait, c’était impressionnant. Elle se serait donné des bouffes parfois ! Franchement, rougir pour ça ! Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Elle arrivait même plus à parler. Soudain, face à la situation et à son comportement, elle se mit à rire bêtement. Grosse cruche… Son rire était plutôt joli. Cristallin. Puis sa voix qui avait alors déserté le périmètre, revint :

« Je suis désolée…Je fais des crises… » Des crises de quoi au juste ? Elle ne continua pas sa phrase, décidant que c’était inutile de mentir encore plus. Elle se reprit, et afficha sur son visage un petit sourire. Franchement, elle était idiote…Elle avait juste hâte de voir comment il réagirait. Le silence était limite pesant.
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Edward Lewis

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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeJeu 19 Fév - 23:27

    La plupart du temps, dans les cas que Edward aurait pû envisagé, après avoir posé la question qu'il avait posé, soit "besoin d'aide ?" soit l'inconnu aurait décliné son offre donc de lui "venir en aide", et il serait normalement parti, soit l'inconnu aurait accepté et lui aurait posé une quelconque question répondant à ses 'problèmes'. Hors, la jeune femme s'était d'abord mise à le fixer comme si elle voyait un fantôme. Etait-il effrayant ce jour là ? Hurm, il n'espérait pas, du moins ne le pensait-il pas. Presque gêné ne sachant trop pour quelle raison, il se gratta la nuque et tourna légèrement la tête, pour voir si sa réaction n'était pas à sa vue, mais à celle de quelque chose d'autre ou quelqu'un d'autre, derrière lui. Mais ce petit coup d'oeil lui apprit seulement que c'était bien lui qu'elle regardait ainsi. Edward cherchait avant tout ce qui pouvait clocher chez lui, avant de se dire que ce pouvait aussi bien être cette inconnue qui avait un problème. Pas obligatoirement un problème mental, juste sur l'instant. L'hésitation de partir ou rester le saisit sans vraiment qu'il l'envisage sérieusement. Ce n'était pas dans sa nature de s'en aller alors qu'il était sûrement un élément perturbateur ayant provoqué la situation actuelle. L'inconnue se mit à rougir. Son visage avait cette impression de délicatesse qu'avait parfois les visages d'enfants. Il détourna les yeux, divaguant sur des affichettes sans vraiment les regarder.

    Elle finirait bien par dire quelque chose, par s'expliquer, et tout deviendrait plus clair et logique. Enfin il l'espérait, tout avait obligatoirement une fin. La respiration de la jeune femme était sacadée, agitée. Une crise d'asthme ? Il n'avait jamais été témoin de ça, c'était une hypothèse vague. Ne trouvant rien d'autre à faire qu'attendre une réaction, il avait glissé une main dans sa poche et l'autre tritouillait le bout de son écharpe pendante. Les sourcils fronçés, une inquiétude toute indiquée sur ses traits, il la vit se redresser, retirant son visage de son bras, posture qu'elle avait prise auparavant et qu'il l'avait fait avancer d'un pas inconscient, alors qu'il se demandait si elle n'allait pas s'écrouler. Il leva une main, qui resta en l'air comme hésitante, qui en un instant pouvait se poser sur l'épaule de la jeune femme. Le bout de visage qu'il percevait, vu qu'elle était de trois quart dos à lui, était devenu rouge. Dans sa tête, cela devait être associé à ce qui lui arrivait, l'idée qu'elle rougissait ne lui venait pas à l'esprit. Il n'en voyait pas de raison, et même si cela était possible pour quelqu'un de très "sensible", il n'y pensait pas.

    Etranger à tout ce qu'elle pouvait penser, il ignorait complétement qu'il pouvait l'avoir un jour cotoyé. Peut-être à cette époque là, l'avait-il aperçu un jour, vu sans la voir dans un couloir, dans la cour, à la sortie. Déjà là, il ne s'en serait peut-être pas souvenu. Mais en incluant le fait qu'il avait complétement recalé tous souvenirs dans un coin de lui, pour ne plus y revenir pour un certain temps, il était sûr qu'il ne pouvait se douter de rien. Sa main en l'air retomba et à l'identique de la première s'engouffra dans sa poche. Elle lui fit face, effectivement elle était rouge comme une pivoine. Mais ce détail était éclipsé par le sourire qu'elle afficha, complétement contrasté par rapport à l'attitude qu'elle avait eu. Son sourire communicatif fit mouvoir les lèvres de Edward en un sourire un brin amusé. Elle se mit à rire, soudain, comme si le fait qu'elle n'arrivait apparement pas à parler déclenchait son hilarité. Ou alors autre chose qui sait ? Il n'était pas dans sa tête. Au lieu de le mettre mal à l'aise, ce qui aurait facilement pû être le cas, son sourire se renforça, n'étant plus une simple réponse au sien assez neutre. Elle expliqua d'un ton qu'il jugea byzare, qu'elle faisait des crises.


    Des crises de quoi ? Un vague instant il crut voir sur son visage une espèce d'hésitation. Néanmoins elle ne trahit en nul point son mensonge, de toute façon, cela ne le regardait pas vraiment, il ne chercherait pas plus loin c'était une explication crédible qui lui suffisait. Quand même il n'avait pas demandé d'explication ! Un petit silence s'installa, Edward n'en pris conscience qu'un petit moment après, quand il se rendit compte qu'il n'avait rien dit alors qu'elle devait s'attendre à ce qu'il parle puisqu'elle avait parlé.


« J'imagine que je devrais dire quelque chose,
mais je m'attendais pas à croiser quelqu'un qui ferait
une crise devant moi alors.. alors j'espère que ta
crise est passée, continua t-il avec un demi sourire
légèrement hésitant
. Tu as besoin de quelque chose ?
Je peux t'être utile ? J'avoue que tu m'inquiètes un peu. »


    Un petit rire léger finit ses paroles. Peut-être parce qu'il était rassuré, bien qu'encore un peu douteux sur l'état de la jeune femme devant lui. Edward ne savait trop ce qu'il était censé faire, si elle saurait désormais se débrouiller seule et faire ce qu'elle devait faire, ou si il était le bienvenu. En même temps il n'avait pas trop envie de partir, le cours qui venait n'était pas spécialement pour lui plaire, d'avantage le contraire. Il préfèrait le louper si possible... Mais là c'était se lancer sur une mauvaise voie, il verrait bien comment la situation tournait. Edward tressaillit imperceptiblement quand il s'aperçut qu'il la dévisageait, et fit semblant de regarder ailleur de la même façon. Immanquablement ridicule Edward, siffla t-il dans sa tête. Eh oui dans sa tête encore heureux. S'il se parlait à lui même tout haut de cette façon ç'aurait été byzare sûrement.


« Et puis tu es nouvelle non ? Je t'ai jamais vu ici. »


    Son ton était léger, tranquille. Amical aussi, sans aucune note de méfiance ou de mépris, ce qu'il n'aurait sû faire même s'il le voulait, puisqu'il n'avait aucune raison de le faire. Il avait de nouveau parlé, peut-être pour combler un silence qu'il souhaitait ne plus négliger au point qu'il devienne lourd de sa présence. Peut-être pour cacher sa gêne d'avoir pû paraitre grossier si l'on voulait, en la dévisageant sans vergogne.
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Emie Handerson.T

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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeVen 20 Fév - 21:48

[désolée, ce n'est pas une super réponse, mais je n'avais pas trop le temps]

Apparemment, il n’avait pas saisi son mensonge, qui pourtant était flagrant et de plus, il semblait avoir mis tous ses rougissements ou autres sur le compte de « Ces Fameuses Crises ». Bah, après elle n’en était pas sûr, mais si c’était le cas, elle était très soulagée. Toujours dans le silence, elle se rendit compte à ce moment de son attitude. Franchement, elle aurait été à la place du garçon-elle connaît son nom, mais elle ne se sent pas de se dire dans sa tête Edward : ça la gêne- elle serait partie vite fait ! Ou elle aurait rigolée bêtement, sans vraiment savoir les raisons de son hilarité ! Enfin, bon…Elle nota que sa réaction n’avait pas été aussi catastrophique, que ce qu’elle avait imaginé !; Elle aurait pu se mettre à crier, hurlant avec effroi : « Un fantôme ! Les gens de mon passé-affreux je précise- revienne me hanter dans ma vie ! ». Elle aurait bien été capable de cela ! Mais là, elle se sentait limite fière. Une réaction –absolument pas contrôlée, mais ça c’est un détail- superbement exécutée et les symptômes d’une crise. Le seul truc qui aurait pu la trahir, c’était ses rougissements. Mais passons. Le jeune homme-vrai blocage sur son prénom…- était tout aussi silencieux qu’elle. Elle fut heureuse de voir qui lui rendit son timide sourire. Sa Petite Voix qui avait déserté un court instant, revint à la charge, sur un grand cheval Blanc : « Alors Mademoiselle Emie ! Heureuse de le voir sourire ? ». Euh…Non, pas du tout. Enfin peut-être un peu. Ok, Petite Voix, heureuse de le voir Me sourire. Elle détourna légèrement la tête, ses yeux bleus pétillants. Elle continuait d’être un peu rouge, mais maintenant il était plus facile de distinguer ses multitudes tâches de rousseurs et aussi la couleur blanche de son visage. Mais alors qu’elle semblait retourner à ses pensées dont parfois le sens n’était pas très claire dans sa propre tête, elle entendit la voix du garçon percé le silence. Oh, elle ne pensait pas que cette voix…la ferait tant plaisir.

L’observant de nouveau, elle laissa sur son visage, s’affichait un petit sourire timide, mais craquant. Cependant, lorsqu’elle entendu le « Tu », son sourire s’éclipsa immédiatement. Non, il n’avait pas le droit de lui parler avec autant de familiarité. Il ne la connaissait pas ! Elle fronça légèrement les sourcils, mettant de côté les paroles du jeune homme, et se plongea dans un mutisme…insupportable. Là-haut, dans sa tête, trois milles pensées s’entrechoquaient. Il fallait les classer. Les répartir. Eliminer les inutiles. Garder précieusement les importantes. Bon, il avait dit « Tu ». En soit ce n’était pas si grave. *Sauf que cela te fait de la peine, car il t’a ignoré pendant l’année, où…enfin, où tu aimais le Lui Enfant et que maintenant il te parle comme si il te connaissait.*. Sauf qu’elle oubliait que lui ne devait sans doute pas savoir qu’elle le connaissait et que maintenant on ne dit plus « Vous ». Donc inutile de le reprendre sur cette petite erreur. Elle détendit son visage, et d’un petit regard l’observa. Il était devenu beau. Vraiment. Viril et avec beaucoup de charmes. Elle laissa un petit sourire amusé se dessinait sur ses lèvres. Elle nota aussi qu’il avait l’air bien plus heureux. Il semblait tellement différent. Elle se rappela de son visage si triste à l’époque. Comme si le monde lui était tombé sur les épaules. Elle sentit les larmes lui montaient aux yeux. Elle avait toujours été très triste par le visage du « Lui Enfant ». Elle se mordit la lèvre inférieure, et s’empêcha d’éclater en sanglot. Aucun doute, il la prendrait pour une folle. Soudain, elle se rappela qu’il lui avait parlé. Reprenant ses esprits, et refoulant ses pensées, elle murmura d’une petite voix-bah, elle est maladivement timide- :

« Hum…Merci..Je suis désolée de vous avoir déranger avec cela. Je peux me débrouiller toute seule…Merci cependant, de votre proposition » Elle baissa les yeux. Des claques. Elle méritait des claques. De nouveau son visage était teinté de rouges. C’était la timidité. Elle nota que le rire du garçon, qui avait résonné un peu avant, était plutôt beau. Le silence s’était de nouveau installé. Aucun doute, Emie était une Anti-Bavardage sur des sujets inutiles ! Elle releva la tête, qui s’était baissé instinctivement à ses paroles, et remarqua que le jeune homme la dévisageait. De nouveau elle se mit à rougir. Sa Petite Voix s’exclama alors dans sa tête : « Cela te fait plaisir, n’est-ce pas ? Qu’il te dévisage, même si il te dévisage peut-être avec de mauvaises pensées. Oui, mauvaises pensées, car je pense qu’il te croit folle. ». Hum, merci Petite Voix de ton honnêteté. Elle rebaissa les yeux, et la tête et contempla ses chaussures. Elle aurait du mieux s’habiller. Vraiment, elle aurait du. Maintenant, qu’elle y pensait…Quelle idiote ! Mais après, avait-elle réellement envie d’apparaître derrière des habits qui l’auraient rendu superficiels ? Maintenant, elle pensait à ses habits ! Elle était devant quelqu’un, et au lieu d’entretenir la conversation, comme quelqu’un de normal, elle se contentait de penser à ses Habits ! Idiotie, quand tu nous tiens ! Lorsqu’il lui demanda, si elle était nouvelle, elle releva de nouveau la tête, un sourire amusé sur les lèvres. Bah, ce n’était pas la première fois qu’il ne l’a remarqué pas….Sauf qu’avant, elle n’était pas nouvelle. Maintenant, il avait une excuse à ses paroles. Elle murmura-de nouveau-, mais cette fois si avec un peu moins de retenue :

« Oui, je suis nouvelle… » Elle aurait voulu lui dire : « Mais tu devrais me reconnaître, si tu avais fait attention à moi lorsque j’étais juste là, devant toi, chaque jour… ». Seulement elle avait 20 ans maintenant. Il fallait tourner la page. Oui, elle devait l’oublier. Refaire sa connaissance. Prise d’un élan de courage –dont l’origine était inconnue-, elle s’exclama d’une voix très timide :

« Je m’appelle Emie Handerson-Tolkonovich. Et vous ? » Edward Lewis…Elle le savait déjà, mais qu’importe. Des présentations normales étaient de rigueur.
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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeSam 21 Fév - 19:56

    Cette fille l'intriguait franchement. Se rendait-elle compte, que rien qu'à l'observer, elle excluait tout comportement normal et habituel, qu'à elle seule, elle réunissait nombres d'originaux qui auraient calculé d'avance des gestuels qu'elle possédait et utilisait sans s'en aperçevoir. Sa rougeur retombant, sa peau sembla ne plus finir de s'éclaircir. Finalement, son teint s'avéra blanc laiteux, avec de petits points semblable à la voie lactée. La comparaison évidente avec une petite fille revint à l'esprit de celui-ci. A la voir ainsi on se demandait comment sa rougeur pouvait cacher une telle absence finalement de rougeur, tandis que sur d'autres visages, certains étaient constamment rougi par nature. Bah. Encore un truc qu'il valait mieux pas chercher à comprendre parce que c'était inutile et qu'il ne trouverait jamais.

    Edward était loin de se douter de ce qu'elle pouvait avoir en réaction à son tutoiement. Effectivement tout le monde se tutoyait souvent eu sein d'un même établissement, dans le cas présent de la même universitée. En dehors aussi, si la personne était plus jeune ou aux environs du même âge, ou des amis, après il y avait le vouvoiement des plus âgés, des profs, des supérieurs, enfin bref. On n'était pas spécialement sur une dissertation de l'utilisation des emplois familier ou pas. En tout cas, il ne pensait pas le moins du monde à mal, au contraire, c'était plutôt une approche amicale, vu qu'elle devait avoir aux environs de son âge. Il l'aurait vouvoyer que ca aurait paru formelle et distant. La réponse de la jeune femme néanmoins, avec utilisation du vouvoiement puisque c'était un sujet actuel, aurait été susceptible de le doucher dans sa B.A. du jour si c'en était une. Mais son ton n'était pas froid, et ses excuses infondés qu'elle avait dû dire par politesse n'était pas un reproche tel que le "je peux me débrouiller toute seule", qui aurait pû être un reproche lui disant qu'il l'avait cru incapable. Ou lui indispensable. Après avoir parlé d'une voix de soprano, mais dure à juger vu qu'elle semblait pratiquement murmure, son regard se baissa sur le sol, une nouvelle rougeur teintant sa peau de neige. Un éclair de lucidité lui arriva. Alors c'était de la timidité ? Ou juste une petite réaction de l'épiderme sans raison ? Non, ç'aurait été envisageable si elle n'avait pas de cette façon changé de point de vue, pour se concentrer sur celui du sol, hors elle s'était trahie en quelque sorte.

    Des protestations futiles contre ses propos, "désolée de vous avoir déranger avec cela" selon ses mots, furent jugé inutile par Edward, sachant qu'elle avait dit ça par automatisme sans doute. A sa deuxième question, savoir si elle était effectivement nouvelle, elle répondu un peu plus fort que la fois précédente sans toutefois que cela paru vraiment osé. Edward ne se savait pas intimidant. A moins que ce fut pas le cas, mais autre chose. Sans toujours qu'il n'ait rien dit, elle enchaîna vite, comme si, si elle ne le disait pas ça allait se coincer dans sa gorge pour ne plus jamais avoir la force de sortir. Malgré qu'elle ai un nom plutôt long, qu'Edward n'aurait su répéter alors qu'elle venait à peine de le dire, son attention bloqua sur son prénom. Emie.

    Une expression décontenacé s'installa rapidement sur ses traits, qu'il ne chercha pas à cacher ou à dominer. Tout simplement parce qu'il en avait perdu l'habitude, alors qu'avant, il était si facile, si habituel de se forger un masque de rien, de placidité froide et distante, qui coupait court aux discutions qu'il fuyait car il en redoutait les mots qui risquaient d'éveiller un de ses sens émotionnel qu'il étouffait. Mais ce temps était révolu.. Il avait cessé tout ça, il avait arrêté d'annhiler ses cinq sens, de s'obliger à ne plus rien ressentir, à appuyer sur son commutateur interne coupant ses sensations et sentiments. Il avait cessé cela, cette faiblesse qu'il avait fui en baissant la tête car il n'était pas assez fort pour ça. Sa main passa dans ses cheveux. La situation lui apparu soudain plus clair, comme s'il avait fermé les yeux un moment, avant de les rouvrir en même temps que quelqu'un avait allumé une lumière de plus dans la pièce. Un sourire, pas très convaincant mais sourire tout de même, se placa sur ses lèvres, son visage se fit calme et doux comme souvent. Oui c'était fini tout ça désormais...


« Moi c'est Edward Lewis. Enchanté, murmura t-il. »


    Pourquoi un murmure ? Peut-être parce qu'elle aussi ne parlait pas si fort. Ou parce qu'il n'avait pas coeur à parler normalement cette fois là. C'était ridicule, qu'un prénom le chamboule ainsi. De plus ce n'était pas le même exactement, c'était une petite ressemblance ! Son prénom à elle était rare, il avait toujours espéré ne jamais l'entendre. Dans sa tête il n'y pensait tout simplement pas. Car un nom rattache à un être vivant, avec des souvenirs, des moments vécus, et un visage, une expression particulière, des paroles qui marquent comme le fer brûlant. Alors il l'avait omis, et quand il frôlait d'y penser comme en cet instant, il se détaillait l'endroit dans lequel il était, la situation dans laquelle il évoluait, la personne avec qui il parlait, etc etc. C'était une duperie qui changeait de voie ses songes et évitait toute collision émotionnelle jusqu'ici toujours soigneusement évité. Croisant le regard bleu azur de la jeune femme, il sentit son poul accélerait brusquement. Elle devait sûrement perçut sa réaction. Au mieux croirait-elle que ce nom lui était familier, ou qu'il ne l'aimait pas. Enfin, si elle pensait cette dernière chose elle serait sûrement tenté de déguerpir sitôt, alors qu'il préfèrerait désormais concentrer son attention sur un dialogue et une personne, soit elle. C'est presque avec un empressement bête qu'il se mit à parler.


« Et, tu aimes la ville ? A moins que tu n'y sois jamais
allé, ça je n'en sais rien. Et tu sais, tu peux me tutoyer
surtout, à moins que ce soit le contraire, et que tu préfères
que je te vouvois, personnellement je m'en fiche un peu. »


    Il eut un petit rire, seulement il recelait si peu de véritable humour, qu'il ressemblait à celui d'un fou, nerveux et sans joie. Ses précèdentes pensées se mélangaient, ce qui expliquait pourquoi soudain il revenait sur la question tu "tu versus vous". Seulement, il se mit à penser que si il ne la fermait pas, il finirait par dire n'importe quoi, car à cet instant, il aurait aimé que la jeune femme, qui finalement sera très rapidement nommé Handerson dans sa tête, se mette à parler, peu importe ce qu'elle disait. Il n'aurait pas eu cette vieille habitude qui se rallumait par l'éveil de ses plaies encore douloureuses, qu'il l'aurait presque supplié de raconter quelque chose. Il espérait que cette espèce de lutte interne pour ne rien penser ne transperçut pas sur ses traits ou son comportement. C'était inutilement espérer sans doute.. mais l'espoir fait vivre ?
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MessageSujet: Re: Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre   Franchement, mais où avais-tu mis ta tête ? _Libre I_icon_minitimeDim 22 Fév - 16:39

Si elle avait su…elle n’aurait même pas prononcé la première lettre de son prénom. Non, elle se serait contentée de partir. Mais là, c’était différent. Elle était face au problème. Pas de possibilité de retour en arrière. Mais elle ne s’était pas attendue cela. Sa réaction, elle ne l’avait pas compris. Pourquoi ce visage empreint de douleur ? Pourquoi cette espèce de dégoût sur le visage ? Elle sentit les larmes lui montaient aux yeux. Le problème d’Emie était qu’elle pleurait trop souvent et la plupart du temps, pour des futilités. Mais là n’était pas le souci. Non, le souci était que la réaction du jeune homme avait décontenancé et blessé Emie. Trop susceptible. Mais comment ne pas réagir de cette façon, alors que la personne en face vous semble avoir avalé un produit avarié ? Elle se recula, détourna précipitamment le regard et essaya de se concentrer sur quelque chose de matériel. Elle décida que le panneau d’affichage était parfait ! Dis donc, aujourd’hui, elle l’avait contemplé longtemps ! Elle connaitrait à la perfection les affiches qu’ils y avaient dessus ! Mais hélas ses pensées avaient décidés autrement ! Elle repensait aux traits de son visage et essayait de les comparer au Lui Enfant. Encore plus triste que ceux qu’il avait eu dans l’enfance. C’était, comme si petit, il avait refoulé ses sentiments, et qu’il avait essayé de les dissimuler derrière un visage taciturne. Maintenant, il libérait tout. Avec un peu de recul, la demoiselle comprit que ce n’était pas son prénom, en lui-même, mais les souvenirs qui s’y cachaient, qui était l’origine de la réaction d’Edward- elle commence à arriver à prononcer intérieurement son prénom-. A priori, il n’y avait aucun rapport avec elle. Tant mieux. Mais qu’avait-il vécu pour qu’un simple prénom le mette dans un tel état de tristesse ?

Elle se retourna, après pas mal de minutes dans le silence, et observa avec douceur le garçon. Elle était égocentrique. Au lieu de penser que le prénom éveillait en Edward des souvenirs ou douleurs –après tout elle ne se fait que des idées et donc elle n’est sûr de rien- qui éventuellement le ferait souffrir, elle avait tout de suite pensé que c’était de Sa Faute. Qu’elle était la cause de son désarroi. Narcissique, égocentrique. Elle sentit de nouveaux les larmes lui montaient aux yeux. Mais lorsqu’elle entendit la voix du jeune homme, elle se ressaisit et essaya de faire face. Elle afficha un petit sourire timide. Le problème d’Emie c’est qu’elle observe trop et fait parfois des déductions à côté de la plaque. Elle s’imaginait déjà, que le prénom « Emie » était celui d’une ancienne petite-amie qu’il aimait encore, ou d’une meilleure amie morte. Enfin, des histoires un peu folles. Elle n’aurait pas pu deviner… Lorsqu’il dit qu’il s’appelait « Edward Lewis », elle laissa s’échapper, hélas, un petit rire moqueur. Elle porta sa main immédiatement à sa bouche, et resta silencieuse, fixant –sans aucune politesse- le jeune homme. Mais qu’est-ce qu’il lui avait prit d’ainsi rire ? Enfaîte, elle connaissait déjà son prénom et le fait qu’il le dise, sans se douter de rien, avait réveillé en elle un sentiment de colère, assez étrange. Idiote…Elle afficha un regard désolé, mais apparemment-elle n’en savait rien, mais encore une fois fait des déductions- il s’en fichait.

La question d’Edward, après un silence plus ou moins pesant, la désarçonna. La ville ? Bah, elle n’en savait rien ! Puis le vouvoiement…Franchement, il n’avait que ça à lui dire ? Il avait un visage de cadavre malheureux à ce moment précis et la seule chose qu’il arrivait à sortir c’était si Elle aimait la ville…*On s’en fiche de moi ! Bordel ! On n’en a rien à faire ! Ce n’est pas important moi !*. Ce monologue intérieur lui fit rappeler ses sentiments à l’époque. Quand elle le voyait malheureux, elle aurait voulu le prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien. Malgré les années qui avaient passés, à ce moment, elle aurait voulu agir. Simplement, la timidité était plus forte qu’elle. Elle enleva son sac de ses épaules et le posa contre le mur et en-dessous du panneau d’affichage- qui lui-même était accroché au mur-. Elle avait une toute petite idée, qui risquerait d’être inutile, mais pas d’importance ! Elle se baissa-manqua au passage de tomber de tout son long- et trifouilla dans son sac. Elle en sortit une plaquette de chocolat Milka-elle aime trop le chocolat et garde souvent des plaquettes avec elle x)-.

« Hum…Tu-elle manqua de s’étrangler en prononçant tu- veux du chocolat ? Je ne connais pas la ville. » Sa voix était plus encourageante. Ce n’était plus un murmure. Au contraire, elle s’efforçait de parler plutôt gentiment, et un peu plus fort. C’était sa façon à elle de dire : « Si tu as besoin d’aide, je suis là ! ». Bon, après on comprend comme on veut ! Elle tendit la main, présenta la tablette de chocolat, et afficha son plus beau sourire. Vraiment jolie. Trop mignonne même ! Elle rougit de plus belle, mais son courage qui n’avait pas déserté le périmètre la soutenait. Ce qui arriva par la suite, fut sans doute le courage, qui a pris un peu ses aises. Saloperie de courage !

Elle attrapa la main du garçon- se rendant compte de son acte, elle rougit et son pouls accéléra tellement, qu’elle crut que son cœur allait lâcher- et y déposa la plaquette. Elle le lâcha précipitamment et se plongea dans son mutisme. C’était un autre problème de la demoiselle. Elle avait du courage, quand elle voulait, mais sa timidité était si importante, qu’elle finissait par rester silencieuse et ne plus trop, être expansive ! Toujours dans le silence, elle le contempla. Elle aurait voulu lui crier : « Mais…Tu vas quitter ton visage triste et reprendre le visage de tout à l’heure ! Garçon, tu me saoules sérieusement ! Regarde je suis obligée de me faire des monologues, parce que je suis anti-bavardage ! Allez parle ! ». Inutile pensée…Elle se mordit la lèvre inférieure, et comme une enfant, glissa une mèche dans son index. Elle allait faire quoi maintenant ? Sa voix, sans autorisation, sortit avec un son doux, de sa bouche :

« Tu as quel âge ? Euh…J’ai 20 ans…-elle cherchait quoi dire, pour essayer de combler le silence, truc qui ne lui arrive quasiment jamais- . Enfaîte, tu as quoi comme cours après ? » Bon, elle avait vraiment du mal à combler le silence. Déjà, elle détestait faire cela ! Mais c’était face au visage douloureux d’Edward, qu’elle s’était dit que faire des efforts à parler ne serait pas plus mal ! Mais…elle n’y arrivait pas. C’était trop dur. Trop compliqué. Elle replongea donc dans son silence, tout en réfléchissant longuement.

[Han! Je n'avais pas d'inspiration et j'ai un peu tricoté!]
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